mardi 7 juin 2011

Lecture publique de la lettre pour le déclenchement de nouvelles élections au Québec

« Un individu conscient, éveillé et debout est plus dangereux pour le pouvoir en place que 10,000 individus endormis et apeurés. »
-Gandhi

Hier le lundi 6 juin 2011 à midi, à l'instigation de Daniel Roy, une lettre demandant la démission de Jean Charest signée par 208 personnes fut lue publiquement devant le bureau de Jean Charest, dans la rue, devant l'édifice du 770 Sherbrooke Ouest, à Montréal.

Bien qu'ayant rassemblé qu'un TRÈS petit nombre de manifestants venus appuyer cette démarche (outre M. Roy, nous étions 3 "spectateurs/acteurs" présents à cet événement), l'exercice fut LOIN d'être futile, puisque notre seule présence, non-intimidante à souhait, fut suffisante à faire "paniquer" la sécurité de l'édifice, puisqu'ils ont cru nécessaire de barricader les portes de la tour au moins sur les façades nord et ouest (ruban jaune à l'appui sur l'entrée ouest).

Imaginez maintenant leur panique si nous avions été 20, 200 ou 2000!

Alors, dites-vous bien une chose : OUI, vous avez du pouvoir en tant que citoyen, tout aussi "petit" que vous croyez être face au système.  OUI, il est possible de combattre cette petitesse relative en unifiant nos force.  Et surtout, OUI, il est possible d'ébranler le gouvernement et le système corrompu sur lequel il s'appuie par la seule force de nos gestes citoyens, posés humblement mais avec conviction et discernement.

Et voici la preuve vidéo de ce que je viens d'affirmer.  Les passants, trop occupés par leurs considérations quotidiennes, n'ont pas semblé s'intéresser à ce qui pourtant les touchent au plus haut point dans leurs conditions de vie, ce qui est l'un des pièges-à-cons du système néo-libéral actuel.  Mais les gardiens de sécurité, eux, ont carrément eu la chienne, se barricadant de l'intérieur et nous mitraillant avec leurs appareils photos dans un branle-bas-de-combat évident.  Tout ça pour quatre quidams sur le trottoir.

Ce qui était hilarant, par contre, ceux tous ces employés de cette tour à bureau qui se sont heurtés à des portes closes... par notre très grande faute.

Comme quoi que ce qu'il y a de mieux dans la vie est gratuit!  ;-)





A.R.

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